Friday, March 23, 2012

Vendredi/ Friday 23.03.2012

Hier soir on devait avoir tango mais Marcelo et Fabiana ne pouvaient pas, donc cela a été annulé.
Aujourd’hui je suis retournée à La Casa de la Memoria, ce musée de la mémoire du trmeblement de terre de 1944. C’est toujours aussi impressionnant. Les photos avant et après et surtout le simulateur : on rentre dans une pièce meublée comme en 1944 et la pièce « subit » un tremblement de terre semblable en intensité et en durée à celui de 1944. J’en suis ressortie bien ébranlée, la sensation est si forte, et de penser que des gens ont ressenti cela « en vrai » et avec toutes les conséquences qui ont suivi. C’est terrible. De vieux journaux sont exposés relatant l’après-tremblement. Un article dit que la ville est tellement détruite que les autorités se demandent si ce ne serait pas une meilleure idée de la reconstruire aileurs. Ils parlent des centaines d’orphelins, des morts, des blessés, du risque d’épidémie, des secours qui s’organisent. C’est émouvant.
Après je vais en vélo, bien sûr, à Libertad. Je passe un bon moment à regarder les livres, dont un en particulier : « Cartas a Cristina » (Lettres à Cristina) de Mempo Giardinelli. Il est assez gentil avec elle comme femme, admire le courage qu’elle a montré quand son mari est mort, il la dit sincère et intelligente. Mais il lui reproche aussi beaucoup de choses : ses fréquentations, certains de ses « amis » ne seraient pas honnêtes, elle n’est pas assez ferme avec les multinationnales, par exemple la mafia du soja qui a détruit l’agriculture traditionnelle et détruit aussi l’environnement, et ce sur des millions d’ha. Il dit que le service de santé était mieux il y a 20 ans, qu’il y a encore trop de pauvres en Argentine … Mais il finit le livre en lui souhaitant bonne chance.
Gerardo et Jesica nous ont invités à aller voir la milonga qui a lieu dans le parc 25 deMayo ce soir. Nous avons rendez-vous à 11 h 30. Rien. Nous marchons un peu dans le parc tous les quatre. C’est drôle, c’est presque minuit et le parc est plein d’activités : enfants qui jouent, jeunes qui font de la planche à roulettes, familles assises à boire du mate … A minuit, un homme installe un haut-parleur alimenté par une batterie de voiture et la milonga commence. 12-15 couples dansent, des vieux, des jeunes, des experts, des moins experts. Gerardo et Jesica sont, encore, d’une classe à part. C’est un plaisir de les voir danser. Cela parait si facile, mais en fait ils s’entrainent énormément.
Gerardo nous présente à une femme anglaise que nous avions vue danser à notre première milonga, au Club Sirio-Libanes. Il dit que nous sommes de Norvège … et elle nous répond : « Jeg snakker litt norsk ! » (Je parle un peu norvégien). Sa mère était norvégienne. Elle s’appelle June. Elle et son mari habitent San Juan depuis plusieurs années et dansent très bien le tango.
Gerardo veut me faire danser mais je ne veux pas, je n’en sais pas assez.
Nous restons jusqu’à 1 h 15 et rentrons, à pied.
Je suis désolée mais je n’ai pas fait de photos à la milonga, j’avais oublié mon appareil.
La Libertador San Martin est noire de monde. Des jeunes font la queue devant les discothèques et les bars.

Last night we were supposed to have a tango class, but Marcelo and Fabiana could not, so it was canceled.
Today I went back to La Casa de la Memoria, the 1944 eartquake museum. It is always impressive. The before and after pictures, and especially, the simulator: we enter a room furnished as in 1944 and this room is then "subjected to" an earthquake similar in intensity and duration to that of 1944. I came out shaken (physically and psychologically), the feeling is so strong, and to think that people felt it "for real" and with all the consequences that followed. It's terrible. Old newspapers are exposed describing the post-earthquake. An article said that the city is so destroyed that the authorities are wondering if it would not be a better idea of rebuilding it at another location. They speak of hundreds of orphans, the wounded, the dead, the risk of epidemics, how relief was organised. It is really moving.
After, I bike to Libertad and spend a long time looking at books. Specially one, Cartas a Cristina (Letters to Cristina) by Mempo Giardinelli. He is quite nice with her as a woman, he admires the way she reacted when her husband died, he believes that she is sincere and intelligent. But he critisizes many things she did: her “friends” are not always honest, she is not firm enough to resist the big multi-national firms (exemple, the soja “mafia” who killed the traditionel agriculture and is killing the environment too, and this on hundred of millions of ha), he says too that the healthcare system was better 20 years ago, that there is still too much poor people in Argentina. But he finishes the book wishing her good luck.
Gerardo and Jesica invited us to go the milonga taking place in the park 25 DeMayo tonight. We go at 11:30 pm. Nothing. We walk a little in the park, the four of us. It's funny, it's almost midnight and the park is full of activities: playing children, young people who are skateboarding, families drinking mate ... At midnight, a man installed a speaker powdered by a car battery and the milonga starts. 12-15 couples dance, old, young, experts, less expert. Gerardo and Jesica are still a class apart. It is a pleasure to see them dance. It looks so easy, but in fact they train a lot.
Gerardo presents us to an English woman we had seen at our first milonga at the Club Sirio-Libanes. He says we are from Norway ... and she answers us: "Jeg snakker litt norsk!" (I speak a little Norwegian). Her mother was Norwegian. Her name is June. She and her husband have been living in San Juan for several years and they dance the tango very well.
Gerardo wants me to dance but I do not want, I do not know enough.
I am sorry but I didn’t take pictures at the milonga, I forgot my camera.
We stay to 1:15 am and walk home.
The Libertador San Martin is packed. Young people line up outside nightclubs and bars.



Plan de San Juan, 1582


La cathédrale, avant
The Cathedral, before


La Cathédrale, après
The Cathedral, after


La Cathédrale, quelques temps après, les gravats sont partis
The cathedral, a little after: the rubbles are gone


Le jour après
The day after


Destruction


Destruction


Une classes dans une école
A classroom in a school


Le Gouvernement et le Parlement (provinciaux)
The Government and the Parlement (provincial)


La maison de Sarmiento, une des rares vieilles maisons qui ait résisté
Sarmiento's house, one of the few old house which didn't collapse


Vaccination


La Cathédrale moderne
The modern Cathedral


Canna
















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