Friday, March 2, 2012

Vendredi/ Friday 02.03. 2012

Le beau temps est revenu, la chaleur aussi.
Je vais, en vélo bien sur, à un musée qui s’appelle « El hombre y la naturaleza » (L’homme et la nature). Ce n’est pas très loin d’ici, un peu après le parc 25 de Mayo. Mais il est fermé. En continuant vers le centre ville, je vois une manifestation d'étudiants. Ils sont peu nombreux mais ont l'air bien convaincus. Je vais ensuite revoir ma vieille amie du bureau du tourisme. Je lui parle de ce musée et elle me dit que,
« lamentablemente », le musée a déménagé mais sans communiquer sa nouvelle adresse au bureau du tourisme. Elle pense qu’il est en cours d’établissement ailleurs, mais n’en sait pas plus. Elle me conseille un autre musée, le « Museo Histórico Provincial Agustín V. Gnecco ». C’est vers l’est de la ville. Je longe Libertador San Martin et tourne à droite à la rue Rawson. Je le trouve et il est ouvert.
La dame à l’accueil me dit aimablement que je peux rattraper une visite guidée. Le guide a deux touristes, plus moi cela fera trois.
Le musée est logé dans une ancienne école de 1926. Elle a résisté aux tremblements de terre (1944 et 1967). Belle vieille école, aux plafonds très hauts.
Le musée est consacré à la vie quotidienne à San Juan autrefois. Des objets sont exposés, aussi bien de paysans que de gens riches. Le guide explique que le fer était rare et coûteux. On employait beaucoup le bois et le cuir. Pour porter les récoltes (olives et raisins), par exemple, une peau de vache était utilisée. Cette peau était tendue sur un cadre de bois et avait des poignées. Quatre ou six hommes la portaient. De même, une peau de vache fixée sur un cadre de bois servait de cuve où un homme piétinait le raisin pour faire du vin.
Une autre salle montre la vie des gens « de la haute » : belle vaisselle, livres (certains en français), instruments de musique …
Malheureusement je n’ai pas le droit de faire des photos à l’intérieur et comme le guide est avec nous tout le temps … pas moyen de le faire.
Mes deux co-touristes sont un père et son fils. Lui est un San Juanino « émigré » à Buenos Aires et qui veut montrer sa ville natale à son fils. On me demande d’où je suis et je réponds de Norvège. Ils sont sympas. Le guide me demande si on a des « gauchos » en Norvège ou si on y boit du « mate »…
Revenue à l’hôtel, je poursuis mon entrainement physique : 15 longueurs de piscine.
Lunch, journal, sieste et blog.
Quand Jens rentre, je suis encore au blog.
Il se repose un peu et nous allons nager, je fais 12 longueurs.
Nous repérons bien où Inés et Horacio habitent pour y aller en vélo. La dernière fois, il y a un an, on avait bien trouvé la rue mais était arrivé très loin de chez eux. Les rues ici sont très longues, s’interrompent parfois à cause d’une place, d’un parc ou d’un bloc d’immeubles, et reprennent après.
On part à 8 h 45 et on ne se perd pas.
Jens et Inés travaillent un peu pendant qu’Horacio prépare le diner. Jens emprunte des données sismiques à Inés pour faire des tests. Elle est prof de sismologie à l’Université. Leurs deux enfants sont là aussi, Nicolás et Anita (18 et 17 ans). Elle nous raconte qu’ils ont 13 mois de différence, c’est rapproché. Mario arrive et nous dinons dehors. Horacio, qui sait tout faire, a construit une cuisine de plein air avec four, grill et plaques. Nous savourons de la viande grillée excellente accompagnée de poivrons, salades et pommes de terre grillées aussi.
Encore une très bonne soirée.
Nous rentrons vers 2 h, sans problème. Nos vélos ressemblent à des arbres de Noël avec nos lumières qui clignotent.  

The good weather is back, the heat also.
I go, by bike of course, to a museum called "El hombre y la naturaleza" (Man and Nature). It's not far from here, just after the park called 25 de Mayo. But it is closed. I continue toward downtown and see a students protest. They are not that many but seem very convinced. Then, I go to see my old friend at the Tourism Information. I tell her about this museum and she told me that, "lamentablemente", the museum moved but without communicating its new address to them. She thinks it is being set up elsewhere, but does not know more. She advises me to visit another museum, the "Museo Histórico Provincial Agustín V. Gnecco. " It is on the easter part of the city. I ride along Libertador San Martin and turns right at Rawson Street. I find it and it is open.
The lady on reception told me kindly that I can catch a tour. The guide has two tourists, with me we will be three.
The museum is housed in a former school built in 1926. It has withstood the two earthquakes (1944 and 1967). Nice old school, very high ceilings.
The museum is devoted to daily life in old San Juan. Objects are exposed, from poor peasants as well as from rich people. The guide explains that iron was scarce and expensive. They employed a lot of wood and leather. To carry the crops (olives and grapes), for example, a cowhide was used. This skin was stretched over a wooden frame and had handles. Four or six men carried it. Similarly, a cowhide attached to a wooden frame was used as a tank where a man was trampling on the grapes to make wine.
Another hall shows the lives of people of the high society: beautiful dishes, books (some in French), musical instruments ...
Unfortunately I do not have the right to take pictures inside and as the guide is with us all the time ... there is no way to do it.
My two co-tourists are a father and his son. He is a San Juanino "emigrated" to Buenos Aires and wants to show his hometown to his son. They ask where I come from and I answer Norway. They are nice. The guide asked me if we have "gauchos" in Norway, or if we drink "mate" ...
Back to the hotel, I continue my physical training: I swim 15 lengths.
Lunch, newspaper, blog and nap.
When Jens returned, I am still the blog.
He rests a bit and we go swimming, I do 12 lengths.
We look on Google map where Inés and Horacio live to get there by bike. Last time, one year ago, we had indeed found the street but came very far from their home. The streets here are very long, they are sometimes interrupted because of a place, a park or a city block, and continue after that.
We start at 8:45 pm and we don’t get lost.
Jens and Inés work a little while Horacio is preparing dinner. Jens borrows Inés’ seismic data to make some testing. She is a professor of seismology at the University. Their two children are there too, Nicolás and Anita (18 and 17). She tells us they are 13 months apart, it is quite close. Mario arrives and we dine out. Horacio, who can do everything, has built an outdoor kitchen with oven, grill and plates. We enjoy excellent grilled meat accompanied by peppers, salads and grilled potatoes too.
Once again a very good evening.
We are back at the hotel at about 2 am, without any problems. Our bikes look like Xmas trees with our flashing lights.


Une manifestation d'étudiants
A students protest


Le Musée
The Museum


Une vieille porte avec une chatière
An old door with a cat hole


Patio


Patio


Horacio


Inés, Jens


Les légumes grillent
The vegetables are grilled


Horacio, Anita, Nicolás, Jens, Mario, Inés, le chien/the dog


Callistemon viminalis
(Arbre cultivé)
(Cultivated tree)













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