Sunday, March 18, 2012

Dimanche/ Sunday 18.03.2012

Bonne nuit fraiche.
Nous allons faire un petit tour à pied en ville pour faire des photos. Santa Maria parait une ville très agréable. Jens a remarqué hier que les maisons n’ont pas de barreaux aux fenêtres et que les vélos, très nombreux, sont laissés sans antivols. De plus, hier, était organisée une course de vélos et c’était très sympathique, très bon enfant : une femme faisait danser les enfants, une « course » à pied incluait des enfants handicappés, tout le monde encourageait et applaudissait.
Maintenant, un dimanche matin, la ville est morte. Nous faisons des photos de l’endroit où nous avons mangé hier soir : un snack-bar aménagé dans une ancienne station-service.
Nous faisons aussi des photos du grand hôtel. Il a été construit dans les années soixante et tout est d’époque. Après quelques années de service, il a été abandonné puis ré-ouvert il y a deux ans. Il fait penser à un centre de vacances ou à une colonie de vacances : grande pièce à la fois salle à manger et de récréation avec ping-pong, télévision ; immense couloir avec toutes les chambres d’un côté ; mais, un grand plus pour la grande piscine et les moustiquaires aux fenêtres. Il peut recevoir 100 personnes à peu près, la plupart en chambres familiales de 4 ou de 6. Nous avons vu seulement une autre cliente.
Nous partons vers 9 h. Il fait très beau mais frais, 15 º. Et une fois sorti de Santa Maria, nous retrouvons le semi-desert et la route vide. Nous croisons une procession religieuse d’une trentaine de personnes qui chantent et portent des bannières. Certains sont à cheval. La plupart sont très fortement métissés d’Indiens.
La route descend petit à petit et la température remonte. La route est très bonne et deserte.Mais on nous avait avertis qu’une partie (30 km) n’était pas goudronnée. Nous nous attendions à un mauvais chemin de terre, mais non, on peut aller presque aussi vite sur cette très bonne piste. Le paysage est sec, rien ne pousse mais s’il y a un peu d’eau, on arrive dans une oasis. Un petit village à la rue ombragée, très pauvre, mais niché près de l’eau. Et, à la sortir du village, on retrouve le soleil, la poussière et le semi-desert.
On passe un bourg qui s’appelle Belén et un tout petit village qui s’appelle Londres !
On peut rouler une heure sans voir ni une voiture ni une maison. Les photos ne peuvent pas donner l’impression d’immensité et d’espace que l’on ressent.
Nous arrivons ensuite à une petite ville, San Blas, où on espère manger. Mais c’est dimanche et tout est fermé. Les restaurants (et quand je parle de restaurant cela va du restaurant correct au bouiboui) ont fermé tard hier soir et se reposent aujourd’hui. On en essaye plusieurs, rien. Des camionneurs, qui mangent à l’ombre, près de leur camion, nous en indique encore un autre à la sortie de la ville. On roule, on roule, ces villes sont tout en longueur et on arrive à un bouiboui où un monsieur vend des poulets rotis à emporter. Jens demande si on peut déjeuner. Bien sûr, pas de problème. Il va chercher une table et deux chaises chez lui et nous les installe sous un arbre. Et nous mangeons du très bon poulet avec des frites. Il sort même une sauce piquante faite maison. Il élève lui-même ses poulets. Il est un policier en retraite (les policiers peuvent prendre leur retraite après 25 ans de service) qui arrondit ses fins de mois comme ça. Il nous sert d’abord un poulet entier, mais c’est trop. Il nous le partage donc en deux. Et nous faisons un excellent déjeuner sous notre arbre. Et bien sûr, très bon marché.
Nous repartons et roulons, roulons sur une très bonne route. Toujours personne, une voiture de temps en temps.
Nous arrivons à Chilecito, où nous avions pensé nous arréter, vers 3 h de l’après-midi. Nous faisons un petit tour à pied sur la place … et repartons. Cela ne nous semble pas très agréable et nous savons que nous pouvons aller jusqu’à Villa Union, que nous connaissons de l’année denière, et que nous avions bien aimé.
La route entre Chilecito et Villa Union est la nationale 40, mais très sinueuse, accidentée et en grande partie en terre dans ce passage. C’est en fait une route touristique. Nous montons, montons. La route suit un canyon et je suis du côté du précipice. C’est spectaculaire, la montagne est rouge, l’à-pique profond, la route poussiéreuse. On n’est pas les seuls à prendre des photos. A un moment, on s’arrète pour faire des photos près d’un pont. Et là-bas, tout en bas dans la rivière, des gens se baignent.
On réalise ensuite qu’on a a eu de la chance de faire cette route un dimanche quand il y a du monde. Un lundi matin, il ne doit pas y avoir grand monde … et pas de couverture pour le portable.
Nous arrivons à Villa Union vers 5 h 30. Nous passons devant de beaux hôtels, mais un peu éloignés du centre. Nous allons au centre et stationnons à l’ombre sur un des côtés de la place. Une voiture s’arrète à notre hauteur et nous propose un hôtel, très bien (bien sûr), central et très bon marché. On dit qu’on va réfléchir.
Puis nous allons, tout contents, à l’agence de tourisme où Chloé, notre guide si sympa de l’année dernière, travaille. Un monsieur nous dit que Chloé est en voyage. On est un peu déçu. Je lui écris un petit mot. Et nous demandons au monsieur ce qu’il pense de l’hôtel qu’on nous a proposé dans la rue. Il nous le recommande aussi, correct, pas cher et bien situé.
Nous avons du mal à le trouver à cause des sens interdits. Première impression un peu mitigée. Ce sont des petites maisons autour d’une cour, un peu de brique et de broc. Mais c’est propre et les gens sont sympas. Jens est pour, je ne suis pas si pour et pense aux beaux hôtels en dehors de la ville. Mais on a rentré la voiture et pratiquement dit oui, donc on reste. Il y a même une piscine. On va se rafraichir … et on se trempe dans un bon bouillon de culture. Enfin, tant qu’on n’en avale pas, cela doit aller. Mais pour le prix (150 pesos, petit-déjeuner inclus, 200 kr ! ou 25 € !), en fait c’est très bien.
On se balade un peu, il fait chaud. Nous allons boire un bon jus d’orange frais à la station service. Et ils ont de l’essence !
Nous dinons d’une salade et de deux empanadas au même restaurant que l’année dernière.
Villa Union est le point de départ d’excursions vers le parc Talampaya (que nous avions visité) ou vers les montagnes. Une excursion, en 4x4, monte à La Laguna Brava, un cratère à plus de 4000 m. On voit des touristes étrangers. Au restaurant, sur 6 couples, 3 sont argentins, un canadien, un allemand et nous.
Villa Union est située dans une plaine à 1400 m. Mais la vue sur les montagnes rouges est de toute beauté.
Bonne nuit, mais fenêtre fermée à cause des moustiques.

Good, cool night.
We do a little walking tour in town to take pictures. Santa Maria seems a very nice city. Jens noticed yesterday that the houses have no window bars and many bicycles, all of them left without locks. Also, yesterday, was organized a bike race and it was very nice, very good humored: a woman was making children dance, a "race" included disabled children, everyone applauded and encouraged.
Now, on Sunday morning, the city is dead. We take pictures of where we ate last night: a snack bar in an old gas station.
We take also pictures of the large hotel. It was built in the sixties and everything is from this periode. After several years of service, it was abandoned and then re-opened two years ago. It looks like a holiday resort or a holiday camp: big room for both dining and recreation with table tennis, TV; huge hallway with all rooms on one side, but a big plus for the large pool and for the window screens. It can accommodate about 100 people, mostly family rooms for 4 or 6. We saw only one other client.
We leave around 9 am. The weather is beautiful but cool, 15 °.And once out of Santa Maria, we find the semi-desert and the empty road again. We pass a religious procession of thirty people who sing and carry banners. Some are on horseback. Most are of mixed race, mostly Indians.
The road descends gradually and the temperature rises. The road is very good but we were warned that a portion (30 km) was not paved. We expected a bad dirt road, but no, we can drive almost as fast on this track. The landscape is dry, nothing grows but if there is a little water, we arrive at an oasis. A small village with a shady street, very poor, but nestled near the water.And, at the end of the village, we find the sun, dust and semi-desert.
We pass a town called Belen and a tiny village called Londres!
You can drive one hour without seeing a car or a house. Photos do not give the impression of vastness and space that we feel. We then come to a small town, San Blas, where we hope to eat. But it's Sunday and everything is closed. Restaurants (and when I say it goes from a proper restaurant to greasy spoon) closed late last night and rest today. We tried several, nothing. Some truckers, who are eating in the shade near their truck, indicate us yet another one out of the city. We drive, we drive, these cities are all in length and we arrive at a greasy spoon where a man sells roasted chickens to take home. Jens aks if we can have lunch. Sure, no problem. He fetches a table and two chairs in his house and we settle under a tree. And we eat very good chicken and fries. He gives us a homemade hot sauce too. He raises his own chickens. He is a retired policeman (police officers can retire after 25 years of service) that rounds his income like that.He first comes with a whole chicken, but it is too much. He cut it in two and that is more than enough. And we make a great lunch under our tree. And of course, very cheap.
We leave and ride, ride on a very good road. Nobody, a car occasionally.
We arrive at Chilecito where we thought we could spent the night at about 3 pm. We walk a little around the square ... and start again. This does not seem very nice and we know we can go to Villa Union, we know it from last year, and we like it.
The road between Villa and Chilecito the National Union is 40, but very winding, hilly and with a dirt part in this passage. This is actually a tourist route. We climb, climb. The road follows a canyon and I'm on the side of the precipice. This is spectacular, the mountains are red, the debth of the canyon, the dusty road. We are not the only ones to take pictures. At one point, we stops to take pictures near a bridge. And there, all the way down into the river, people are bathing.
We then realize how lucky we are to make this road on a Sunday when it is busy. One Monday morning, there whould be not a soul ... and no cover for the cellular phone.
We arrive at Villa Union at around 5:30 pm. We pass beautiful hotels, but a little out of the center. We drive to the center and park in the shade, on one side of the square. A car stops next to us and offers us a hotel, very good (of course), central and very cheap. We say that we are going to think about it.
Then we go, all happy, to the travel agency where Chloe, our nice guide from last year, works. A gentleman tells us that Chloe is traveling. We are a little disappointed. I write her a little note. And we ask the gentleman what he thinks of the hotel we were offered on the street. He also recommends it, it is okay, cheap and well located.
We have problem finding it because of the one way streets. The first impression is a little mixed. There are small houses around a courtyard, a little bit of mixed style . But it's clean and the people seem friendly. Jens thinks it is OK, I am not so enthusiastic and think of the fine hotels outside the city. But we have already parked the car and basically said yes, so we stay. There's even a pool. We will refresh ourselves ... and we dipp in a not too clean water. If we are careful not to swallow, it must be OK. But for the price (150 pesos, breakfast included, 200 kr! Or 25 €!), that's fine.
We walk a little, it's hot. We drink a good fresh orange juice at the gas station. And they have gas!
We have dinner of a salad and two empanadas at the same restaurant as last year.
Villa Union is the starting point for excursions to the park Talampaya (which we visited last year) or to the mountains. An excursion by 4x4 goes to La Laguna Brava, a crater more than 4000 m high. We see foreign tourists. At the restaurant, of six couples, three are from Argentina, one Canadian, one German and us.
Villa Union is situated in a plain at 1400 m. The red mountains view is beautiful.
Good night, but with the window closed because of the mosquitoes.


Hôtel, Santa Maria


Hotel de Turismo, Santa Maria

L'ancienne station-service, maintenant snack-bar
It was a gas station, now it is a snack bar


Les montagnes, en sortant de Santa Maria
The mountains, going out of Santa Maria


Baden


La route
The road


Procession


Fin de la procession
End of the procession


La route
The road


La piste


La poussière que l'on fait en arrière
The dust we make, back


Jens et la voiture
Jens and the car


Une petite maison
A little house


Une petite maison
A little house


Un carrefour
A crossroad


La fin d'un village
The end of a village


Une moto passe le "baden", l'eau qui traverse la route
A motorcycle is passing the "baden", the water which crosses the road


Nous passons un "baden"
We are crossing a "baden"


Un glacier


La route
The road


Elle fait 6-7 cm
It measures about 6-7 cm


Notre restaurant, San Blas
Our restaurant, San Blas


Nous sommes bien, à l'ombre
We are well, in the shade


Le poulet, les frites et la sauce
Chicken, fries and the hot sauce


Jens paye
Jens payes


Il y a des gens qui se baignent en bas
There is people bathing down there


La nationale 40 entre Chilecito et Villa Union
The national 40 between Chilecito and Villa Union


La route
The road


Les cacti


Le col, 2020 m
The pass, 2020 m


Le col
The pass


Un jus d'orange très apprécié à Villa Union
A well apreciated orange juice in Villa Union

 


   

Fleurs sauvages, photographiées pendant le voyage à Tucuman
Wild flowers photographed during the trip to Tucuman


































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