Thursday, March 22, 2012

Jeudi/ Thursday 22.03.2012

Aujourd’hui, je vous préviens, le blog ne va pas être très intéressant pour vous.
Je l’écris pour nous, Jens et moi (en fait surtout pour moi, c’est ma journée que je décris), pour qu’on puisse se rappeler, plus tard, comment était un jour ordinaire ici.
Nous nous réveillons à 7 h. Jens va prendre sa douche, puis moi j’y vais. A 7 h 30 nous descendons et allons dans la petite pièce où le petit-déjeuner est servi. Quelques hommes (employés de mine ?) sont en train de petit-déjeuner en regardant la télévision. Nous nous servons de café et allons attendre à une table. Je prends aussi deux couteaux, un noir et un blanc. Vanessa (la jeune, très aimable, qui a un fils de 7 ans) ou Delia (la moins jeune, très aimable dont le mari est boulanger) ou Mari (la encore moins jeune, moins souriante qui arrive en moto le matin) nous apporte notre plateau. Jens le prend et nous sortons dans le jardin. Avant nous ressortions par l’entrée et faisions le tour du batiment. Mais maintenant, elles nous ouvrent le passage par la cuisine. C’est plus court.
Nous nous installons toujours à la même table qu’Ariel (le jardinier très aimable) a nettoyée pour nous.
Le petit-déjeuner est toujours pareil.
Ariel nettoye la piscine, accompagné du chien sans nom qui s’est installé à l’hôtel. Parfois, Sandi, la jeune chienne d’Ariel est là aussi. Les deux chiens s’entendent bien et jouent bien ensemble.
Nous déjeunons, j’essuie la table avec une serviette en papier. Jens remporte le plateau à la cuisine et nous remontons dans la chambre.
Puis Jens part, il est 8 h.
Je range la vaisselle d’hier soir qui a séché toute seule. Je range un peu les vêtements. Puis j’ouvre mon ordinateur. Je vais voir mon mail, réponds s’il y a à répondre et vais voir les nouvelles. D’abord sur Al Jazeera, puis Le Monde, puis The Guardian, puis Aftenposten, parfois BT, le journal de Bergen. J’y passe un petit moment. Si je suis en retard de mon blog, comme en ce moment après le voyage à Tucuman, je travaille. Ou je cherche des noms de fleurs sur Internet.
Vers 10 h-10 h 30, je me prépare pour sortir. Je rassemble mon appareil photo, mes lunettes, mon mobil, un peu d’argent et je prends mon antivol. J’ai aussi dans mon sac à dos, un papier d’identité (pas un très important, ma carte d’immatriculation à l’ambassade de France à Oslo) et une carte de visite de l’hôtel. Comme ça, si j’ai un accident, on saura qui je suis et à quel hôtel je suis. J’ai aussi une pompe et du papier absorbant. Je sors et vais chercher mon vélo dans le jardin, derrière. Je passe à la réception laisser ma clé de chambre. Puis je roule.
Je pars par la rue 25 de Mayo. Je passe acheter le journal, le Diaro de Cuyo, 4 pesos. Puis j’essaye de passer par des rues différentes pour connaitre un peu mieux San Juan. C’est très agréable de rouler en vélo ici, sauf s’il fait très chaud. Mais en ce moment, c’est idéal. Il y a d’ailleurs beaucoup de vélos. Il faut faire attention aux voitures, mais ça va.
Aujourd’hui je vais au centre. En faisant quelques détours, sans se presser, cela prend 20-25 mn. J’attache mon vélo à un poteau avec l’antivol dans une rue très passante. Je vais à une banque pour chercher des sous. Les distributeurs de billets sont souvent dans l’entrée des banques. Je tire 1000 pesos. Je vais acheter un petit jus d’orange à une « caravane » qui en vend. C’est très bon et très propre : le jus est servi dans un cornet en papier qui est mis dans une sorte de cornet en bois. Et on le boit avec une paille. Cela coute 1,5 peso. Puis je flane un peu et retourne à un magasin de chaussures où j’avais vu des sandales pas mal. Je rentre, il n’y en a plus qu’une paire, heureusement c’est ma taille. Je les achète. J’espère qu’elles me feront autant d’usage que mes vieilles que j’avais achetées à Almuñecar en 1999 ou 2000. Je suis toute triste de m'en séparer mais elle ont un trou dans la semelle. Les nouvelles coutent 400 pesos, c’est cher.
Je reviens en regardant bien autour de moi pour voir s’il y a quelque chose d’intéressant pour le blog, ou des fleurs que je n’ai pas encore vues.
Je fais quelques courses dans notre quartier avant de rentrer : au petit supermarché, à la fruiterie, à la boulangerie.
J’arrive à l’hôtel vers midi ou un peu plus tard. Je récupère ma clé à la réception. Parfois la propriétaire est là et nous échangeons quelques mots. Ou alors, c’est Andrea, la réceptionniste qui a un chien. Elle en avait deux l’année dernière mais un a été empoisonné.
Je range mes achats, me déshabille et me mets en maillot. Je mange quelques noix ou cacahouettes et boit un verre d’eau. Puis c’est l’heure de nager.
Je suis seule, j’ai la piscine pour moi toute seule. Et c’est fait de telle sorte que je suis absolument tranquille. La réception, qui donne sur le jardin, a toujours les rideaux fermés. Depuis aujourd’hui je prends ma montre pour voir combien de temps je nage, à peu près. Je nage environ une demi-heure pour faire 45 longueurs (540 m). C’est un moment que j’aime bien. Puis je prends un bain de soleil. Là aussi je regarde ma montre, sinon je pense que c’est assez après 2 mn. Je reste 10 mn sur chaque côté.
Je remonte, me change. Je me mets en T-shirt et culotte.
Puis je déjeune. Ça aussi, c’est un moment que j’aime bien. Je me fais une tartine d’avocat avec un peu de mayonnaise, une toute petite tartine de pâté ou de thon, un yaourt et un petit bout de chocolat. Je bois du Coca mélangé avec de l’eau.
Je lis ensuite le journal, étendue sur le lit. Cela va vite. Plus de la moitié du journal est consacrée au sport et aux petites annonces. Il y même des annonces de mages qui promettent de ramener l’amour perdu.
Je travaille au blog. Cela me prend beaucoup de temps, entre l’écrire, le traduire (avec l’aide de Google traduction, mais relu et corrigé), trier les photos, faire des « recherches » (comme par exemple trouver le nom de l’arbre courant à Catamarca mais rare ici, ou trouver le nom de la chanteuse de Tucuman, je me rappelais seulement Sosa, son nom de famille). Je ne me plains pas, j’aime faire cela.
J’y suis souvent encore quand Jens rentre, un peu après 5 h..
Il se met à l’aise, et pour Jens cela veut souvent dire se mettre en slip, et lis le journal, étendu sur le lit. Parfois il s’endort.
Nous allons nous baigner ensemble vers 5 h 30 ou 6 h. Je refais 45 longueurs et Jens fait 60 ! 720 m en une fois. S’il y a du soleil, on reste un peu, sinon on remonte. Plus personne ne se baigne maintenant. L’eau doit être à 23-24º, c’est frais pour ici.
Jens travaille, je suis à l’ordinateur un peu.
Puis c’est l’heure de faire le diner. En fait, cette fois-ci, on dine presque tous les soirs ici. Cela fait trop tard de diner à 10 h- 10 h 30. Et on est allé assez au restaurant pendant le voyage à Tucuman. Nous faisons une cure de tomates et avocats, de haricots verts aussi et de patates douces ; parfois des œufs, rarement de la viande.
Nous allons diner dans le jardin. Il fait nuit mais il y a de la lumière. Nous portons un plateau.
Après diner, l’un de nous remonte à la chambre faire le café. Pendant que le café se fait, nous avons une petite cafetière italienne, il (ou moi) fait la vaisselle. Re-plateau avec les tasses de café et une bouteille de Brandy de San Juan pour Jens et la liqueuer de menthe pour moi (et elle est faite par Pernod Ricard
Argentina !). Et nous passons un bon moment, dehors, au frais.
Et c’est bientôt l’heure de se coucher.


Today, I warn you, the blog will not be very interesting for you.
I write it for us, Jens and me (in fact, more for me, it's my day that I describe), so we can remember later how was an ordinary day here.
We wake up at 7 am. Jens takes a shower, then it is my turn. At 7: 30 am we go down in the small room where breakfast is served. Some men (mining employees?) have breakfast while watching TV. We take our coffee and wait at a table. I also take two knives, one black and one white. Vanessa (the young, very friendly women, who has a 7 year old son) or Delia (a little bit older, very nice too, whose husband is a baker) or Mari (the oldest one, less smiling who comes on a motorcycle every morning) gives us our tray. Jens takes it and we go out in the garden. Before, we left by the entrance and went around the building. But now they allow us to go through the kitchen. It's shorter.
We sit always at the same table that Ariel (the gardener, very kind) has cleaned for us.
Breakfast is always the same.
Ariel is often cleaning the pool, accompanied by the dog with no name who settled at the hotel. Sometimes, Sandi, Ariel’s dog, is there too. The two dogs get along well and play well together.
We have breakfast, I wipe the table with a paper towel. Jens takes the tray to the kitchen and we go back in our room.
Jens then leaves, it is 8 am.
I put away the dishes from yesterday, which has dried on their own. I tidy some clothes. Then I open my computer. I see my email, reply if necessary and see the news. First on Al Jazeera, then Le Monde, then The Guardian, then Aftenposten, sometimes BT, Bergen newspaper. I spend a bit of time on the news. If I'm late for my blog, like right now after the trip to Tucuman, I work. Or I look for names of flowers on the Internet.
Around 10 -10: 30 am, I am preparing to leave. I collect my camera, my glasses, my mobile, some money and I take my lock. I have also in my backpack, an identity document (not a very important one, my registration card at the Embassy of France in Oslo) and a business card from the hotel. So if I have an accident, they will know who I am and at what hotel I am staying. I also have a pump and paper. I go and fetch my bike in the garden behind. I stop by the reception to leave my room key.Then I ride.
I start by the street 25 de Mayo. I buy a newspaper, the Diario de Cuyo, 4 pesos. Then I try to go through different streets to know San Juan a little better. It's great to ride a bike here, unless it is very hot. But right now, it's ideal. There are also a lot of bikes. We must pay attention to cars, but that's okay.
Today I go downtown. By making a few detours, without hurry, it takes 20-25 minutes. I attach my bike to a pole with the lock in a busy street. I go to a bank to take out cash. ATMs are often in banks halls. I take out 1000 pesos. I'll buy a little orange juice at a "caravan" that sells them. This is very good and very clean: the juice is served in a paper cone that is put into a kind of wooden horn. And it is drunk through a straw. It costs 1,5 peso. Then I just walk a little and return to a shoe store where I had seen a nice pair of sandals. I go there, there is only one pair left, luckily it's my size. I buy them. I hope they will last as much as my old ones that I bought in Almuñecar in 1999 or 2000. I am sad to part with them, but they have a hole on the sole. The new ones cost 400 pesos, it's expensive.
I come back looking around to see if there is something interesting for the blog, or flowers that I have not seen yet.
I do some shopping in our neighborhood before returning: at the small supermarket, at the greengrocer, at the bakery.
I arrive at the hotel around noon or later. I get my key at the reception. Sometimes the owner is there and we exchange a few words. Or maybe it's Andrea, the receptionist who has a dog. She had two last year but one was poisoned.
I put my purchases in the kitchen, I undress and put on my swimsuit. I eat some nuts or peanuts and drink a glass of water. Then it's time to swim.
I'm alone, I have the pool all to myself. And it is done so that I have absolut privacy. The reception, which overlooks the garden, has always the curtains drawn. Since today I take my watch to see how long I am swimming. I swim about half an hour to do 45 lengths (540 m). This is a moment that I like. Then I take a sunbath. Again I look at my watch, otherwise I think it's enough after 2 minutes. I stay 10 minutes on each side.
I go back, change. I put on a T-shirt and panties.
Then I have lunch. This, too, is a moment that I like. I get a slice of bread with avocado and a little mayonnaise, a tiny slice of bread with lever paste or tuna, a yogurt and a little piece of chocolate. I drink Coke mixed with water.
Then I read the newspaper, lying on the bed. It does not take long. More than half of the paper is devoted to sports and classifieds. There are even advertisements for mages that promise to bring back lost love.
I work in the blog. It takes me quite a time, between writing, translating (with the help of Google translation, but read and corrected), sort photos, do "research" (such as finding the name of the tree which was common in Catamarca but rare here, or find the name of the singer of Tucuman, I remembered only Sosa, her last name). I'm not complaining, I love to do that.
Often, I am still at it when Jens comes home, a little after 5 pm.
He puts himself at ease, and this, for Jens, often means in underwear, and read the newspaper, lying on the bed. Sometimes he falls asleep.
We go swimming together around 5:30 or 6 pm. I do again 45 lengths and Jens 60! 720 m at a go. If there is sun, we stay a little, if not we go back to our room. Nobody is bathing now. The water is 23-24 º, it is considered cool here.
Jens works, I am a little at my computer.
Then it's time to make dinner. In fact, this time, we have dinner almost every night here. It's too late to dine at 10 -10: 30 pm. And we went often to restaurant during the trip to Tucuman. We make a cure of tomatoes and avocados, green beans and sweet potatoes too, and sometimes eggs, rarely meat.
We dine in the garden. It's dark but there is light. We carry a tray.
After dinner, one of us goes back to the room to make coffee. While the coffee is brewing, (we have a small Italian coffee maker), he (or me) does the dishes. Re-tray with cups of coffee and a bottle of brandy of San Juan for Jens and mint liqueur for me (and it is made by Pernod Ricard Argentina!). And we spend some nice time outdoors, in the cool evening.
Then it is almost bedtime.


La pièce où est servi le petit-déjeuner
Breakfast room



Le plateau du petit-déjeuner
Breakfast tray


Jens pose le plateau sur "notre" table
Jens puts the tray on "our" table


Jens rapporte le plateau à la cuisine
Jens brings back the tray to the kitchen


Mes vieilles sandales et le nouvelles
My old sandals and the new ones


Les billets ici sont très usés
Bills here are worn out


Annonce: Dona Candella, experte à attirer l'Amour de ta vie en 12 heures
Adv. Dona Candelle, expert to find your big Love in 12 hours


Le Chaman de l'Amour, terreur des infidèles ...
The Love Chaman, the unfaithfull's terror ...

Mama Yana, soigneuse, sorcière ...
Mama Yana, healer, witch ...


Abel Guarnizo, prêtre Inka
Abel Guarnizo, Inka priest


Il y a aussi des prières
There is also paryers


Jolies fleurs bleues, sauvages
Pretty blue wild flowers

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