Saturday, March 17, 2012

Samedi/ Saturday 17.03.2012

Nous allons faire une promenade à pied dans le centre de Tucuman avant de partir. Il fait beau et la ville est animée.
Nous allons dans les rues piétonnes. Un jeune garçon a deux canards et il leur fait faire des tours. Il a l’air très gentil avec ses canards. Quand nous passons, les canards se reposent.
Nous voyons aussi un affuteur de couteaux sur un vélo.
Nous passons devant une jolie vieille maison toute blanche aux fenêtres bleues. C’est « Nuestra Casa «, très célèbre dans toute l’Argentine. C’est là que le 9 Juillet 1816, les représentants d’Argentine, Bolivie, Uruguay, Paraguay, une partie du Brésil et une partie du Chili décidèrent de l’indépendance vis à vis de l’Espagne.
Nous rentrons et Luis arrive. Ils nous donne des cadeaux faits par sa femme: olives farcies, pâte d’olives, noix farcies à la crema de leche et biscuits. Merci beaucoup. C’est délicieux et nous allons nous régaler.
Luis nous accompagne pour sortir de la ville. Nous nous arrêtons acheter de l’essence à une station (Luis et nous) où quelques voitures font la queue. Puis Luis nous fait ses adieux. Merci à lui de sa gentillesse et de son accueil, et merci à sa femme de ses cadeaux faits maison.
Nous montons vers le nord-ouest, vers Tafi del Valle, village de haute montagne très fréquenté des habitants de Tucuman. Luis nous avait dit de compter 1 h 30 de route, mais nous en mettons 2 avec les arrêts photo de paysage et de fleurs.
La végétation, au début, en montant dans la montagne est luxuriante. Il fait chaud et humide et la route passe au milieu d’une sorte de jungle, arbres, lianes et fleurs. Plus on monte plus la température se rafraichit et plus la végétation diminue. Nous avons même du brouillard.
A l’entrée de Tafi del Valle, on voit de nombreuses voitures davant un petit restaurant. C’est bon signe, donc on décide de s’arréter là. Nous déjeunons sur la terasse mais il fait frais, je mets un petit gilet.
Jens prend un ”asado”, de la viande de bœuf grillé au feu de bois. C’est le déjeuner typique de nombreuses familles un dimanche. Moi je prends ”una milanesa”, une escalope panée. C’est bon. Puis nous demandons un café. Le garçon dit d’abord qu’ils n’en ont pas, puis se ravise. Il va nous en trouver. En attendant le café, je vais aux toilettes et je le vois qui est en train de verser du café d’une thermos. Quand il vient nous le servir, je demande si c’est le café du personnel. Il me répond que oui. C’est vraiment sympa de nous donner de leur café.
Nous visitons un peu Tafi del Valle. Les ”Tucumanais” ont de nombreuses maisons de campagne, la petite ville est pimpante et il y a plusieurs hôtels et restaurants.
Nous continuons à monter. Il n’y a plus guère que des prairies et on voit des sapins. On arrive au point culminant, 3042 m, El paso del Infernillo (le Col du Petit Enfer). C’est un col mais très ouvert.
Un habitant d’un village voisin a une petite boutique de souvenirs et quelques animaux: lamas, guanacos et chêvres. Jens parle avec ce monsieur, il raconte que l’hiver il y a beaucoup de neige. Il a aménagé une sorte de point de vue et a mis une tirelire pour gangner quelques pesos. Jens met un billet dedans mais un groupe de jeunes gens la voit mais ne met rien.
Nous redescendons de l’autre côté. Nous nous arrêtons pour faire une photo et sommes subitement des assassins : il y a tant de sauterelles que l’on marche dessus sans le vouloir. Et elles sautent de partout, mais heureusement en longueur, pas en hauteur sous ma jupe.
Il refait chaud, nous passons plusieurs petits villages déserts, tout le monde fait la sieste. Un des villages a un joli nom, Amaicha del Valle.
Nous arrivons vers 5 h à la petite ville de Santa Maria. Nous stationnons la voiture et faisons un tour en ville à pied. Il y a beaucoup de monde sur la place, une course cycliste va bientôt partir. Il y a de la musique, des enfants qui dansent. C’est très sympathique. Nous voyons deux hôtels sur la place, mais ils sont sans doute assez bruyants. Jens demande à un policier s’il peut nous recommander un hôtel. Il nous indique alors un hôtel à deux « cuadras », deux patés de maisons. Nous y allons à pied. L’hôtel est grand, au milieu d’un grand jardin avec piscine. Jens y reste pendant que je vais chercher la voiture. Je conduis et est prête à tourner dans une rue quand une jeune femme qui est dans son jardin me fait signe que non, j’allais m’engager dans un sens interdit. Je lui dis merci de la main et vais prendre la suivante. Toutes les rues sont à sens unique, mais sans paneaux. Ils faut regarder dans quel sens vont les voitures.
J’arrive à l’hôtel en prenant, je l’avoue, un sens unique à rebrousse-poil sur 30 m, juste pour tourner vers l’hôtel
Une jeune fille nous accueille et, quand on demande si il y a de la place, dit qu’elle va aller voir. Elle ouvre un grand registre, et toute souriante, nous annonce que oui, elle a une chambre. L’hôtel est très grand … et nous voyons, en dehors de nous, une seule femme.
Nous allons tout de suite à la piscine qui fait à peu près 25 m de long. L’autre cliente y est. Pour descendre il n’y a pas d’échelle. Pous descendre, ça va mais pour remonter c’est juste.
Jens va faire un tour en ville pendant que je fais le blog dans le hall de l’hôtel. Il va voir un musée. Il y avait une culture indienne assez développée avant mais elle a été complètement détruite par les Espagnols. La langue a disparu très vite aussi par interdiction absolue de la parler. Mais on voit que certaines personnes ici sont bien foncées de peau.
Nous allons diner en ville à pied, il fait frais. Santa Maria est à 1880 m d’altitude.
Nous allons à une ex-station service sur la place où une dame très aimable nous fait de très bons sandwichs.
Nous voyons passer de nombreuses motos. Ici, la moto est le premier pas vers la motorisation. Des couples, jeunes et moins jeunes, et assez souvent c’est la femme qui conduit ; des familles, le père, la mère et un enfant entre les deux, ou même trois jeunes, ou une mère avec deux enfants. Ils ne peuvent pas s’offrir une voiture mais les motos sont assez bon marché. Ce ne sont pas de grosses motos mais des petites. Certains portent un casque, d’autres non ou d’autres encore le portent au bras comme un sac à main ! Une campagne du gouvernement dit : « Si tu ne portes pas le casque, c’est que tu n’as rien à protéger dans la tête ! »

We'll take a walk in the center of Tucuman before leaving. The weather nice and the city is bustling.
We walk in the pedestrian streets. A young boy has two ducks and it makes them do tricks. He seems very nice with his ducks. When we are passing, the ducks are resting.
We also see a knife sharpener on a bike.
We pass a beautiful old white house with blue windows. It's "Nuestra Casa", famous throughout Argentina. This is where, on the 9 July 1816, representatives from Argentina, Bolivia, Uruguay, Paraguay, part of Brazil and part of Chile decided to unite for independence from Spain.
Luis arrives. He gave us gifts made by his wife, stuffed olives, olive paste, walnuts stuffed with crema de leche and biscuits. Thank you very much. It's delicious and we are going to enjoy it.
Luis is guiding us out of town. We stop to buy gas at one station (Luis and us) where some cars are queuing. Luis then said goodbye. Thank you to him for his kindness and his hospitality, and thank you to his wife for her homemade gifts.
We climb toward the northwest, to Tafi del Valle, a high mountain village frequented by residents of Tucuman. Luis told us to count 1 hour and 30 minutes drive, but we stop quite often to take photo of landscape and flowers and it takes us two hours.
At the beginning, the vegetation is lush. It is hot and humid and the road goes through a sort of jungle of trees, vines and flowers. The higher one goes, the temperature cools down and the vegetation decreases. We even get fog.
At the entrance to Tafi del Valle, we sees many cars in front of a small restaurant. This is a good sign, so we decide to stop there. We lunch on the terrace but it's cool, I put a little jacket.
Jens takes an "asado", the beef grilled over a wood fire. This is the typical lunch for many families on a Sunday. I'll take "una milanesa", a breaded veal cutlet. It's good. Then we ask for a coffee. The boy first said they do not have coffee, then changed his mind. He will find some. Waiting for the coffee, I go to the bathroom and I see that he is pouring coffee from a thermos. When he comes to serve us, I ask if this is the staff’s coffee. He says yes. It's really nice to give us their coffee.
We drive through Tafi del Valle. The "Tucumanais" have many country houses, the town is well maintained and there are several hotels and restaurants.
We continue to climb. There is only prairie now and we see pine trees. We arrive at the peak, 3042 m, El paso del Infernillo (Pass of the Little hell). This is a pass but very open.
An inhabitant of a nearby village has a small gift shop and a few animals: llamas, guanacos and goats. Jens spoke with this gentleman, he said that in winter there is lots of snow. He built a kind of view point and has a piggy bank to earn a few pesos. Jens puts a note in it but a group of young people see it but does not put anything.
We descend on the other side. We stop for a photo and suddenly are murderers: there are so many grasshoppers thats you walk on them without meaning to. And they jump around, but fortunately in length, not in height under my skirt.
It is hot again, we pass several deserted villages, everyone takes a nap. One village has a pretty name, Amaicha del Valle.
We arrive at 5 pm at the town of Santa Maria. We park the car and walk around town. There are lots of people on the square, a bicycle race will be leaving soon. There is music, dancing children. This is very nice. We see two hotels on the square, but they are probably pretty noisy. Jens asks a policeman if he could recommend a hotel. He then tells us of a hotel two
"cuadras" away, two blocks away. We walk there. The hotel is large, in the middle of a large garden with a pool. Jens stays there while I go get the car. I drive and is ready to turn in a street when a young woman in her garden makes a sign with her hand not to do that, I was going to take a one way street in the wrong direction. I thank you with my hand too and take the following street. All the streets are one way, but without signs. You have to look which way the cars are going.
I get to the hotel by, I confess, taking a one way street the wrong way 30 m, just to turn to the hotel.
A girl greets us and, when asked if there is room, says she will see. She opens a large register, and all smiles, tells us that yes, she has a room. The hotel is very big and seems quite empty ...
We're going straight to the pool which is about 25 m long. We see THE other client there. To og down in the pool there is no stairs, the ladder is broken. Going down is ok, but going up is more difficult.
Jens takes a walk into town while I write the blog in the hotel lobby. He goes to a museum. There was a well developped Indian culture before but it was completely destroyed by the Spaniards. The language disappeared very quickly because of the absolute prohibition of speaking it. But we see that some people here have quite dark skin.
We walk in the city to find a place to eat, it is cool. Santa Maria is at 1880 m. of altitude.
We go to a former service station on the place where a very kind lady we made some really good sandwiches.
We see many motorbikes pass. Here, the bike is the first step towards the motorisation. Couples, young and old, and quite often it is the woman who drives; families, the father, mother and a child between them, or three young people, or a mother with two children. They can not afford a car but the bikes are pretty cheap. These are not big motorbikes but small ones. Some wear helmets, others do not, and others wear them on the arm like a handbag! A government campaign sais: "If you do not wear a helmet then you have nothing to protect in your head! "



Le gamin avec ses canards
The boy with his ducks


L'affuteur de couteaux
The knife sharpener


Nuestra Casa, Tucuman


Jungle


Brouillard
Fog


Restaurant, Tafi del Valle


Paso del Infernillo, 3042 m


Lama


Jens, le monsieur et le bébé lama
Jens, the man and the baby llama


Une chêvre
A goat


Santa Maria, Jens 


Fleur dans la montagne entre Tucuman et Tafi del Valle
Flower in the mountain between Tucuman and Tafi del valle











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