Sunday, February 19, 2012

Samedi/ Saturday 18.02 et/and Dimanche/ Sunday 19.02.2012

Nous partons ce soir à 21 h 30.
Jens a mal dormi et tousse beaucoup mais il se sent un peu mieux.
Nous prenons le petit-déjeuner avec Lars. Il part à 8 h30 de l’hôtel, son avion est vers 11 h. Il accepte de prendre dans ses bagages une boite de cigares que Jens a reçue en cadeau. On plaisante que c’est peut-être de la drogue déguisée en cigares. Mais la boite est encore dans son emballage d’origine et n’a pas été ouverte. On lui dit au revoir et de dire bonjour de notre part à Fungi, sa femme, et à Neo et Zoe, ses enfants quand il arrivera à Bergen. Terje reste encore quelques jours à Panama.
Nous devions quitter la chambre à 13 h, mais, moyennant finances, la gardons jusqu’à 18 h. On ne se voit pas errer dans les rues par cette chaleur et Jens a besoin de se reposer.
C’est carnaval à Panama mais on ne s’en rend pas compte à l’hôtel. Ce doit être dans un autre quartier. Les seules photos que je peux faire sont de deux jeunes femmes et d’un jeune homme qui sortent de l’hôtel.
Jens se repose un peu et veut faire une petite promenade. On veut aller voir la mer, ce n’est pas très loin. On marche doucement et le plus possible à l’ombre. Le bord de mer est très construit et privé. On trouve juste un petit parc public qui borde la mer, mais l’eau est très boueuse et n’invite pas à la baignade. On passe dans un quartier chic et, apparemment, habité par des Juifs. De nombreux hommes portent la calotte et un supermarché annonce de la viande coshère. Nous y rentrons acheter des boissons et nous asseyons par terre pour boire. Un « portero » nous fait une photo.
Nous arrêtons un taxi pour rentrer, Jens est fatigué.
Il essaye ensuite de faire nos cartes d’embarquement pour le vol Panama-Santiago du Chili de ce soir. Et, mauvaise surprise, le vol est plein ! Il est surement overbooked (surreservé ?). Nous décidons donc d’aller à l’aéroport de bonne heure pour essayer d’arranger ça. Nous avons acheté nos billets depuis Bergen. Nous ne voulons pas être retardé et avoir des problèmes avec les billets suivants.
Nous partons à 17 h 30. Le chauffeur de taxi nous demande si nous sommes d’accord de prendre aussi sa femme et son fils, parce qu’ils ont fini leur travail et, comme nous sommes sa dernière course, ils rentreront tous ensemble chez eux. On s’arrête donc les prendre.
A l’aéroport, nous retrouvons une étudiante du work shop  qui repart à Mexico. Je suis heureuse de la revoir, nous étions assises côte à côte au diner de vendredi soir, nous avions bien parlé, et nous sommes parties sans nous dire au revoir. Au moins on peut le faire maintenant. Si elle lit ce blog, qu’elle m’excuse, je ne me souviens plus de son nom.
Pour arranger cette histoire de billets, il faut soit disant attendre 19 h. En fait la personne qui peut le faire, près de la porte d’embarquement, arrive à 20 h. Et nous ne sommes pas les seuls à nous adresser à elle. Une longue queue se forme. Mais nous sommes parmi les premiers. Et cela s’arrange. On entend plusieurs appels où on cherche des volontaires qui accepteraient de renoncer à leur billet en échange d’une nuit à l’hôtel, d’une somme d’argent et d’un nouveau billet demain.
Parmi les gens qui attendent avec nous, deux familles de chiliens. Les deux femmes sont, je crois, sœurs mais les deux maris sont différents, un grand blond et un grand brun. Ce qui frappe c’est le nombre d’enfants qu’ils ont : 5 enfants par famille, entre 12 ans et bébé. Ils ont l’air aisé, modernes et sympa mais c’est assez rare de voir des familles si nombreuses de nos jours.
L’avion est plein. Comme nos cartes d’embarquement ont été faites au dernier moment, nous ne sommes pas ensemble. Je suis à la première rangée après la classe affaire et Jens est à deux rangs derrière. Je l’entends tousser.
On s’envole en retard, vers 22 h 15. Diner, poulet et riz ou spaghetti à la sauce à la viande. Je ne comprends pas qu’on nous fasse manger du riz ou des spaghettis en avion. Déjà qu’on a tendance à être constipé … On devrait nous donner des légumes !
Le temps ne passe pas vite, je somnole un peu. Mais, bonne nouvelle, on doit avancer nos montres de deux heures. Moi qui croyais qu’il était 3 h30 je suis toute contente d’avancer ma montre à 5 h 30. On arriver à 6 h du matin à Santiago.
Notre réservation pour Mendoza est à 11 h 40. Mais un avion part à 8 h 40. Jens n’avait pas osé le prendre, craignant un possible retard de l’avion de Panama. On va à la porte d’embarquement et essayons de changer nos billets. On nous dit d’attendre que tous les passagers embarquent. S’il reste de la place, ils nous prennent. Mais là aussi, l’avion est plein. Donc nous devons attendre 11 h 40. C’est la période des vacances d’été ici et les gens voyagent.
Nous prenons un petit-déjeuner et Jens dort sur une banquette.
Nous partons à l’heure. Beau vol de 45 mn au dessus des Andes. Cette fois nous voyons l’Aconcagua, bien enneigé.
De l’aéroport de Mendoza, nous prenons un taxi pour la gare routière. Un bus pour San Juan vient juste de partir, à 13 h. Le prochain est à 14 h 45. Nous achetons nos billets et allons partager un sandwich à un petit café en face.
Nous sommes tout devant, en haut. Une jeune fille avec un gros sac à dos vient s’assoir de l’autre côté de l’allée. Elle fait ses adieux à un jeune homme … et c’est en français ! Nous parlons un peu. Elle voyage seule, a fait une randonnée à l’Aconcagua et voyage à l’aventure, sans réservation, elle se débrouille quand elle arrive quelque part. Elle est belge mais habite au Québec et … enseigne le tango.
Malgré la belle vue, nous nous endormons tous les trois.
Taxi à San Juan et arrivée à Parque Apart Hotel à 17 h30. Nous avons voyagé 24 h moins les 2 h de décalage, donc 22 h. Nous avons notre chambre habituelle (219). Le portier nous reconnait. Il nous dit qu’on a de la chance d’arriver aujourd’hui parce qu’il fait gris et assez frais (25 º). Il a fait plus de 40 º les jours précédents. Autre chance, l’Institut où Jens travaille ne reprend que le mercredi. C’est férié ici aussi pour le carnaval. Il a deux jours pour se remettre.
Nous faisons une toute petite promenade, tout est fermé. Nous trouvons une boulangerie ouverte et achetons des espèces de biscottes et des yaourts et ce sera notre diner.
A 21 h on se couche et on s’endort tout de suite.
      
We leave tonight at 9:30 pm.
Jens has not slept well and is coughing a lot but he feels a little better.
We eat our breakfast with Lars. He leaves the hotel at 8:30 am, his plane is at about 11 am. He agrees to take with him a box of cigars that Jens has received as a gift. We joke that it may be drugs disguised as cigars. But the box is still in its original packaging and has not been opened. We says goodbye and tell him to say hello from us to Fungi, his wife, and Neo and Zoe, his children when he arrives in Bergen. Terje is staying a few more days in Panama.
We were supposed to leave the room at 1 pm, but for a fee, we can keep it until  6 pm. We don’feel like wandering in the streets in this heat when Jens needs to rest.
It's Carnival in Panama but we do not realize it at the hotel. It must be in another neighborhood. The only photos I can take are of two young women and a young man coming out of the hotel.
Jens rests a little and wants to take a short walk. We want to go down to the sea, it is not very far. We walk slowly and as much as possible in the shade. The seaside is all private and built. There is just a small public park that is the sea, but the water is very muddy and does not invite swimming. We pass in an upscale neighborhood apparently inhabited by Jews. Many men wear the cap and a supermarket announces cosher meat. We buy drinks and sit on the floor on the sidewalk to drink. A "portero" takes a picture of us.
We stop a taxi to go home, Jens is tired.
He then tries to make our boarding passes for the flight Panama-Santiago de Chile tonight. And bad surprise, the flight is full! It's probably overbooked. So we decide to go to the airport early to try to fix it. We bought our tickets from Bergen. We don’t want to be delayed and have problems with the following flight.
We leave at 5:30 pm. The taxi driver asked us if we agree to take his wife and son in the taxi, because they have finished their work and, as we are his last trip, they can return home together. So we stop to take them with us.
At the airport, we meet a student who was at the workshop and is on her way back to Mexico. I'm happy to see her again, we sat side by side at the Friday dinner, we talked well together, and we left without saying goodbye. At least we can do so now. If she reads this blog, I hope she will excuse me that I do not remember her name.
To fix up the tickets, an agent told us to wait at the gate until 7 pm. In fact the person who can fix it arrives at 8 pm. And we are not the only ones who have a problem. A long queue is formed. But we are among the first ones. And we get boarding cards. I hear several calls asking for volunteers who would agree to give up their tickets in exchange for a night at a hotel, a sum of money and a new ticket the next day.
Among the people waiting with us are two Chilean families. The two women are, I believe, sisters but the husbands are different, a tall blond man and a tall dark man. What is surprising is the number of children they have: 5 children per family, between 12 years old and babies. They look modern and nice but it's pretty rare to see such big families nowadays.
The plane is full. As our boarding cards were made at the last moment, we are not together. I'm in the first row after the business class and Jens is two rows behind. I hear him coughing.
We leave late, at 10:15 pm. Dinner is chicken and rice or spaghetti with meat sauce. I do not understand that they serve rice or spaghetti on a plane. Already we tend to be constipated when we fly... They should give us vegetables!
Time does not pass quickly, I dozed a little. The good news is, we must advance our watches two hours. I thought it was 3:30 am, I'm really happy to move my watch to 5:30 am. We arrive at 6 am at Santiago.
Our reservation for Mendoza is at 11:40 am. But a plane leaves at 8:40 am. Jens had not dared to take it, fearing a possible delay of the plane from Panama. We go to the gate and trie to change our tickets. We are told to wait until all passengers boarded. If there is space, they take us. But again, the plane is full. So we have to wait to 11:40 am. This is the period of summer holidays here and people are travelling.
We eat breakfast and Jens sleeps on a bench.
We start on time. Beautiful 45-minute flight over the Andes. This time we see the Aconcagua,  covered in snow.
At Mendoza airport, we take a taxi to the bus station. A bus to San Juan just left at 1 pm. The next one is at 2:45 pm. We buy our tickets and we share a sandwich at a little cafe across the street.
We sit on the second floor and at the front of the bus. A girl with a big backpack is sitting across the aisle. She says goodbye to a young man ... in French! We talk a little. She travels alone, made a hike to Aconcagua, she does not make reservation, she finds always something when she comes somewhere. She is Belgian but lives in Quebec ... and teaches tango.
Despite the beautiful view, we fall asleep, the three of us.
Taxi  between the bus station and the Parque Apart Hotel in San Juan, it is now 5:30 pm. We traveled 24 hours minus 2 hours time change, that is  22 hours. We have our usual room (219). The doorman recognizes us. He tells us we are lucky to arrive today because it's is gray and pretty cool (25 º). It has been more than 40 º in previous days. Another chance, the Institute where Jens works is closed until Wednesday. It is also a holiday here for the carnival. Jens has two days to recover well.
We walk around a few blocs, everything is closed. We find an open bakery and buy a kind of biscuits and yoghurt and it will be our dinner.
At 9:00 pm we go to bed and fall asleep immediately.


Le petit parc au bord de la mer
The little parc by the sea


Fleurs
Flowers


La mer
The sea


On se repose et on boit
We rest and drink


Une "carnavaleuse"
A carnaval girl


Un "carnavaleux"
A carnaval boy


Une Miss


Il pleut! Très inhabituel en février à Panama
It's raining! Very unusual in Panama in February


Santiago, Jens essaye de changer notre vol
Santiago, Jens is trying to change our flight


Petit-déjeuner, Santiago
Breakfast, Santiago


Santiago, Jens dort
Santiago, Jens sleeps


Entre Santiago et Mendoza, les Andes
Between Santiago and Mendoza, the Andes


L'Aconcagua


Mendoza, à la gare routière
Mendoza, at the bus station


Mendoza, les vignes
Mendoza, vineyards


On arrive!
We are almost there


Hibiscus, San Juan
(fleur cultivée/cultivated flower)



























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