Wednesday, April 4, 2012

Mercredi/ Wednesday 04.04.2012

Nous devons attendre plusieurs heures à Paris. Jens essaye de changer les billets, mais bien qu’il y ait de la place, cela ne peut pas se faire …
Nous lisons les journaux, Jens travaille, je lis mon livre. C’est plein d’intrigues et de méchants (qui ont l’air gentil !). Nous mangeons un sandwich au saucisson. Le temps passe.
Nous repartons pour Amsterdam. Je suis dans mon livre et j’ai l’impression qu’on décolle et qu’on atterrit 5 mn après.
Deux heures à Amsterdam. Je vais voir la boutique de fleurs. Ils ont de nombreuses graines et des iognons de tulipes, jonquilles etc.
On a mis un pull, un anorack (d’été) et des chaussettes. Il fait gris et froid.
On se sent près de Bergen déjà dans l’avion. La plupart des passagers sont des Bergenois qui rentrent chez eux.
Nous arrivons à Bergen à 11 h du soir. Il fait nuit, bien sûr et froid (2 ou 3 º).
Kristin est à nous attendre. Npus sommes les premiers à sortir puique nous n’avons pas de bagage à attendre.
Gros bisous à notre Kristin.
Elle nous conduit à la maison. Elle a fait quelques courses pour que nous ayons un peu à manger, surtout que tout est fermé ici jusqu’à samedi.
Nous retrouvons notre maison avec plaisir et notre lit encore plus !
Voilà, encore un merveilleux voyage qui se termine.
Seattle, Mexico, Panama, San Juan, Santiago, partout des amis, des gens sympa. Que tous soient remerciés de leur accueil et qu’ils sachent qu’ils seront toujours les bienvenus chez nous.
Samedi, nous recevons nos filles, leurs hommes et notre cher Theo pour le gigot pascal.
Quel bonheur !

We have to wait several hours in Paris. Jens tries to change the ticket, but although there is room, it can not be done ... We read newspapers, Jens works a bit, I read my book. It's full of intrigues and evil people (who look nice!). We eat a sausage (non, it is not sausage, it is saucisson!) sandwich. Time passes.
We leave for Amsterdam. I'm in my book and I feel that we take off and 5 minutes later that we are landing.
Two hours in Amsterdam. I look at the flower shop. They have many seeds and tulips, daffodils etc bulbs.
We put a sweater, an anorack (a summer one) and socks. It's gray and cold.
We feel close to Bergen already on the plane. Most passengers are  people from Bergen who are going home.
We arrive in Bergen at 11 pm. It is dark, of course, and cold (2 or 3 º).
Kristin is waiting for us. We are the first to leave because we do not have to wait for luggage.
Big kisses to our Kristin.
She drives us to our house. She did some shopping for us so we have food, especially since everything is closed here until Saturday.
We find our house with pleasure and even more our bed!
And once again, a marvelous trip is coming to its end.
Seattle, Mexico, Panama, San Juan, Santiago, good friends in every place, friendly people. May all be thanked for their frienship and they will always be welcome here.
Saturday, our girls, their men and our dear Theo are coming to eat the Easter leg of lam. What  happiness!



Paris. Terminal 2 F. On a attendu là plusieurs heures
Paris. terminal 2 F. We waited there several hours


Amsterdam airport


Fleurs dans le jardin: primevères
Flowers in the garden: primroses


Autres primevères
Other primroses


La première jonquille
The first daffodil

Au revoir
Good bye








Tuesday, April 3, 2012

Mardi/ Tuesday 03.04.2012

Nous avons rendez-vous avec nos amis Carlos et Silvia à 9 h 30 à l’hôtel.
Nous sommes heureux de nous revoir. Carlos a passé de nombreuses années à Bergen où il travaillait avec Jens.
Nous allons nous promener et boire un café. Nous passons un très bon moment ensemble, ce sont vraiment de bons amis. Carlos a quelques problèmes de santé et parait fatigué.
Nous repassons à l’hôtel à midi moins 3 pour prendre nos bagages et laisser la chambre. On doit la laisser à midi, mais pour quelques minutes, pas de problème.
Nous allons ensuite déjeuner à un restaurant près de chez eux. Nous prenons tous du poisson. C’est très bon.
Et ils nous conduisent à l’aéroport. Notre avion est à 5 h, mais nous y allons de bonne heure. Nous les quittons en les embrassant bien fort et en leur souhaitant bonne santé et bonne chance.
Nous avons nos cartes d’embarquement, donc cela va assez vite.
J’achète un livre de Dan Brown. C’est bête, j’ai ma « lesebrett », ma planche de lecture électronique, mais je n’ai pas mis de nouveau livre dessus. Ce livre s’appelle Deception Point. Un vrai best-seller, juste bien pour un long voyage en avion.
Nous sommes au dernier rang dans l’avion et il y a seulement deux sièges. C’est Air France, alors tout le monde parle français.
Diner en fin de soirée, accompagné d’une toute petite bouteille de vin rouge.
Longue nuit. Jens dort 4 heures, moi pas du tout. Mais je me repose.
Je vois les Iles Canaries vers 3 h du matin, juste en desous de nous.
Petit-déjeuner le matin suivant.
Arrivée à Paris à 11 h du matin, heure locale, fatigués. Il fait gris et froid.

We have an appointment with our friends Carlos and Silvia at 9:30 am at the hotel.
We are happy to see them. Carlos has spent many years in Bergen where he worked with Jens.
We drive around and drink coffee. We spend a great time together, they are really good friends. Carlos has some health problems and seems tired.
We go back to the hotel at 11:57 am to take our luggage and leave the room. We must leave at noon, but for a few minutes, no problem.
We then lunch at a restaurant close to their home. We all take fish. It's very good.
And they drive us to the airport. Our flight is at 5 pm, but we go early.We say good bye to them, kiss them, wishing them good health and good luck.
We have our boarding passes, so it goes quickly enough.
I buy a book by Dan Brown. It's silly, I have my "lesebrett", my electronic reading board, but I did not put a new new book in it. This book is called Deception Point. A true best seller, just right for a long flight. We sit on the last row in the plane and there are only two seats. This is Air France, so everyone speaks French.
Dinner in the evening, accompanied by a tiny bottle of red wine.
Long night. Jens sleeps 4 hours, not me. But I rest.
I see the Canary Islands at about 3 am, just below us.
Breakfast the next morning.
Arriving in Paris at 11 am local time, tired. It's gray and cold.


Silvia, Carlos, Jens


Le restaurant, Don Nacho


Carlos, Jeannette


L'avion Air France
The Air France plane


Belle fleur. Photo prise le 18.03 entre Chilecito et Villa Union
Pretty flower. Picture taken the 18.03 between Chilecito and Villa Union











Monday, April 2, 2012

Lundi/ Monday 02.04.2012

La chambre dans l’hôtel est très calme et assez fraiche. Nous dormons bien.
Petit-déjeuner à 8 h.
Jens part à l’Université, la publique, c’est à une demi-heure de marche.
Moi je reste à l’hôtel pour écrire le blog, puis je vais faire un tour dans le quartier.
Camilo, le fils de Miguel et Gloria que nous avons vus à Mexico, est marié à une Chilienne et travaille ici. Il est prof dans une Université privée. Il a invité Jens à donner un speech aujourd’hui dans cette Université. C’est un peu en dehors de la ville et il envoie un taxi pour nous chercher à 1 h 10.
Jens rentre à midi. Il a vu des gens qu’il connait et en particulier, Carlos.
Nous allons déjeuner d’un sandwich dans un snack pour étudiants à 100 m de l’hôtel. Nous prenons poulet et avocat. C’est bon, mais un seul aurait suffit pour nous deux. Nous mangeons assis sur un rebord de parterre sur le trottoir et les pigeons ont droit à nos restes.
Rentrés à l’hôtel, nous attendons le taxi. 1 h 10, 1 h 20, 1 h 30 … Toujours rien. Jens téléphone à Camilo. Il va voir ce qui se passe. Mais le taxi arrive à 1 h 40.
Ça va, le speech est à 2 h 30.
Cette Université, Universidad del Desarrollo (Université du Développement, UDD) est une Université très chique. Le parking pour les étudiants est plein et pas de vieilles voitures.
Camilo est occupé, il donne un cours, donc c’est un de ses collègues, Alvaro, qui nous reçoit.
Il nous fait un peu visiter. C’est une Université moderne et qui est en pleine expansion. Les étudiants doivent payer plusieurs centaines de dollars par mois. Mais au Chili, même l’Université publique est payante.
Nous allons voir Camilo dans sa classe.  Il donne un cours ouvert à toutes les disciplines (architectes, sociologues, éducateurs …) sur « Regard critique sur la technologie moderne ». Il présente Jens à ses étudiants.
Puis nous allons tous les quatre (Camilo, Alvaro, Jens et moi) dans la salle où Jens va parler. L’amphithéatre se remplit et Jens commence. Comme toujours, c’est intéressant et accessible. Quelques questions. Puis le « dean » remet un cadeau à Jens, un stylo qui fait « pointeur », pour montrer un point précis sur un écran et une lumière rouge, qui, si j’ai bien compris, permet de détecter les faux billets !
Nous allons boir un jus de fruit (mangue ou chirimoya) avec Camilo et Alvaro. Ils se sont connus en Nouvelle Zélande, l’un Mexicain et l’autre Chilien et sont très bons amis.
Et ce soir, Camilo et sa femme nous invitent à diner, ainsi qu’Alvaro et sa femme.
Camilo nous apprend que sa femme est enceinte. Ils attendent leur bébé en septembre.
Camilo nous conduit dans Santiago. Nous allons boire une bière à un café allemand avec terrasse. Puis nous allons chez lui. Il habite le quartier qui s’appelle Providencia, un quartier très agréable avec beaucoup d’arbres.
Nous faisons connaissance avec Luisa, sa femme.
Leur appartement, qu’ils louent, est grand, clair et a une belle vue sur les Andes.
Luisa nous prépare un bon diner de saumon, pommes de terre au four et salade.
Alvaro et sa femme, Agnès (d’origine belge et qui parle français), arrivent et nous passons une très agréable soirée. Alvaro et Agnès ont une petite fille de 20 mois mais qui est resté à la maison avec sa nounou. Ici, tout le monde à une nounou.
Camilo et Luisa nous ramènent en voiture à l’hôtel. Merci à eux de cette bonne soirée.  

The room in the hotel is very quiet and fairly cool. We sleep well.
Breakfast at 8 am.
Jens goes to the University (the University of Chile, the public one), this is a half-hour walk.
I'm staying at the hotel to write the blog, then I'll take a walk in the neighborhood.
Camilo, the son of Miguel and Gloria that we saw in Mexico City, is married to a Chilean and works here. He is a teacher in a private University. He invited Jens to give a speech today in this University. It's a bit outside the city and he sends a taxi to pick us up at 1:10 pm.
Jens returned at noon. He saw people he knows and in particular, Carlos.
We have lunch of a sandwich in a snack for students, 100 m from the hotel. We take chicken and avocado. It's good, but one would have been enough for both of us. We eat sitting on the edge of a flowerbed on the sidewalk, and pigeons have a good lunch of our leftovers.
Back to the hotel, we expect the taxi. A 1:10 pm, 1:20 pm, 1:30 pm ... Still nothing. Jens phones Camilo. He will see what happens. But the taxi arrives at 1:40 pm.
It is OK, the speech is at 2:30 pm.
This University, Universidad del Desarrollo (University of Development, UDD) is a very classy University. Parking for students is full of cars, and not old cars.
Camilo is busy, he is teaching a course, so it's a colleague, Alvaro, who receives us.
He shows us a little around. It is a modern University and is growing. Students must pay several hundred dollars a month. But in Chile, the students must pay a fee even at public University.
We go to see Camilo in his class. He teaches a course open to all disciplines (architects, sociologists, educators ...) on "A critical look at modern technology." It presents Jens to his students.
Then we go the four of us (Camilo, Alvaro, Jens and me) in the room where Jens will talk. The amphitheater is filling filled and Jens begins. As always, it is interesting and accessible. Some questions. Then the "dean" presents a gift to Jens, a pen that is a "pointer" to show a specific point on a screen and a red light, which, if I understood correctly, can detect counterfeits!
We drink fruit juice (mango or chirimoya) with Camilo and Alvaro. They met in New Zealand, one Mexican and one Chilean and are very good friends.
And tonight, Camilo and his wife invite us to dinner, and also Alvaro and his wife.
Camilo tells us that his wife is pregnant. They are expecting their baby in September.
He drives us in Santiago. We'll have a beer at a German cafe with terrace. Then we go at his place. He lives in the neighborhood called Providencia, a very nice neighborhood with many trees.
We meet Luisa, his wife.
Their apartments, (they rent it) is large, clear and has a beautiful view of the Andes.
Luisa prepares us a good dinner of salmon, baked potatoes and salad.
Alvaro and his wife, Agnes (of Belgian origin and who speaks French), arrive and we spend a very pleasant evening. Alvaro and Agnes had a 20 months old daughter but she remained at home with her nanny. Here, everyone have a nanny.
Camilo and Luisa drive us back to the hotel. Thank you to them for this very nice evening.


Une Université privée
A private University


Une autre
Another one


Une immense quincaillerie sur l'avenue O'Higgings
A huge hardware store on the Avenue O'Higgings


Le métro


Encore une Université privée
One more private University


Auberge danoise
Danish tavern


Rue spécialisée en pièces détachées pour les voitures
All the shops in this street sell spare parts for cars


Université privée Pedro de Valdivia
Private University Pedro de Valdivia


Station de métro República


Notre hôtel
Our hotel


Camilo, Jens, Alvaro


Camilo, Jeannette, Alvaro


Le quartier Providencia
Providencia neighborhood


Jens, Camilo


Camilo, Jens, Luisa


Camilo, Jeannette, Luisa


Abutilon?
(Santiago de Chile))
















Sunday, April 1, 2012

Dimanche/ Sunday 01.04.2012


Partis de l’hôtel à 9 h, après avoir fait nos adieux au personnel. Tout le monde nous souhaite bon voyage et demande quand on revient.
Rodolfo et Olga viennent nous chercher et nous emmènent à la station de bus. En Argentine, la station de bus est le nœud de communication d’une ville. Elles sont souvent grandes, modernes et très animées.
Une famille de gens très typés, Péruviens ou Boliviens attend un bus. Ils sont très habillés, pantalon, anorack et bébé enveloppé dans une couverture. Et il fait déjà assez chaud, peut-être 25 º. Une des femmes a un chapeau melon.
Nous remercions encore Rodolfo et Olga de leur gentillesse et nous disons adieu.
Le bus est à deux étages, extrèmement confortable. On nous sert même des alfajores (biscuits fourrés) et du café … que je renverse sur mon chemisier.
Le bus s’arrête à l’entrée de l’aéroport à Mendoza, un peu avant la ville. Cela nous évite d’aller en ville et de revenir par un taxi. On arrive donc à l’aéroport à pied.
Dans le hall, une maquette montre le futur tunnel sous les Andes entre Mendoza et le Chili. Celui-ci (il y en aura un autre plus près de San Juan, routier) sera seulement ferroviaire.
Nous déjeunons d’une pizza et nous embarquons sans problème. Nous ne sommes pas ensemble dans l’avion, Jens et moi.
Je suis derrière un très mignon bébé. Je joue avec lui par la fente entre les deux fauteuils, coucou, ola, caresses sur la main. Il sourit. J’en oublie de regarder Les Andes! Et il me donne le ”mal de Theo”. Je demande son âge à sa maman, il a 9 mois et demi, Theo en a 10.
Taxi à Santigo jusqu’à l’hôtel Conde Ansurez. La receptionniste nous reconnait. Puis Jens essaye de téléphoner à Carlos mais impossible de le joindre.
Après une petite sieste (la nuit a été bruyante à San Juan), nous allons à pied chez lui, à peu près 2 km. Le portier sonne à leur appartement : personne. Jens appelle alors Silvia, la compagne de Carlos. Elle n’est pas en ville et, apparemment, Carlos pensait qu’on arrivait demain.
La rue où se trouve l’hôtel est une rue d’Universités privées. C’était, autrefois, un quartier très chic avec des villas immenses. Ces villas ont été transformées en Universités. Elles se succèdent, l’une après l’autre. C’est la raison pour laquelle les étudiants protestent ici. Ils veulent une éducation supérieure de qualité et abordable à tous. C’est drôle, mais l’année dernière, j’avais assisté à leur première manifestation au centre ville.
Nous revenons à pied, trouvons des distributeurs de billets à l’entrée d’un supermarché mais ils n’ont plus d’argent. Nous en trouvons deux autres dans la station de métro República, près de l’hôtel. Le premier est vide aussi. Le deuxième, ça va. Mais Jens se mélange un peu les pinceaux avec les zéros et au lieu de prendre 20 000 pesos (200 kr ou 25 €) il prend 200 000 pesos (2000 kr ou 250 €) !  
Nous cherchons un endroit où diner. A part le Mac Donald en face de l’hôtel, il n’y a rien d’ouvert dans le quartier. Nous trouvons enfin un restaurant chinois, un vrai. C’est drôle, nous sommes les seuls non-chinois. Tout le monde parle chinois et mange avec des baguettes. La serveuse parle un peu espagnol. Un groupe de jeunes, une douzaine, a du bon temps à une grande table ronde. Il y a déjà quatre bouteilles de vin vides sur la table. Un petit garçon de trois ans à peu près (fils de clients) se met à jouer par terre avec une petite fille (du restaurant) du même âge. Il parle beaucoup (en chinois, bien sûr) mais la petite fille, active et souriante, ne dit pas un mot. Les serveuses les évitent, chargées de plats. Nous prenons un menu pour deux … et on pourrait manger à quatre. La plupart des clients emporte les restes dans un doggy bag. C’est dommage qu’on ne puisse pas le faire, on aurait un diner tout prêt pour demain. C’est très bon, très copieux et bon marché.
Et nous rentrons nous coucher.


We left the hotel at 9 am, having said goodbye to all the staff. Everyone wishes us a good trip and asks when we are coming back.
Rodolfo and Olga come and get us and take us to the bus station. In Argentina, the bus station is the communication hub of a city. They are often large, modern and lively.
A family of people with dark skin, Peruvians or Bolivians is waiting for a bus. They are dressed with warm cloths, trousers and anorack, and a baby is wrapped in a blanket. And it is already warm enough, maybe 25 º.One woman wears a bowler hat.
We again thank Rodolfo and Olga for their kindness and we bid farewell.
The bus is double dekker, extremely comfortable. They gave alfajores (biscuits) and coffee ... that I spilled on my blouse.
The bus stops at the airport entrance in Mendoza, shortly before the city. This allows us to go directly to the airport, without going downtown and back by taxi. We thus arrive at the airport on foot.
In the hall, a model shows the future tunnel under the Andes between Mendoza and Chile. This one (there will be another one closer to San Juan, for cars) will be only for trains.
We have lunch of pizza and we get into the plane without problem. We are not together, Jens and me.
I am behind a very cute baby. I play with him through the opening between the two seats, coucou, ola, caresses on the hand. He is very smiling.I am so busy with him that I forget to watch the Andes! And he makes me ”Theo sick." I ask his mother how old he is, is 9 and a half months, Theo is almost 10 and a half.
In Santigo we take a taxi to the hotel Conde Ansurez. The receptionist recognizes us. Jens then tries to call Carlos but he is impossible to reach.
After a nap (the night was noisy in San Juan), we walk to Carlos’home, about 2 km. The porter rang their apartment: person. Jens then called Silvia, Carlos’ partner. She is not in town, and apparently Carlos thought we were supposed to arrive tomorrow.
The street where the hotel is a street of private universities. This was once a very fashionable area with huge villas. These villas have been converted into universities. They succeed each other, one after the other. This is why students are protesting here. They want a higher education of quality and affordable to all. It's funny, but last year I had seen their first protest here, downtown.
We walk back, find ATMs at the entrance of a supermarket but they have no more money. We find two others in the Republica metro station, near the hotel. The first one is empty too. The second is okay. But Jens makes a mistake with the zeroes, and instead of taking out 20,000 pesos (200 kr or 25 €) he takes 200,000 pesos (2000 kr or 250 €)!
We seek a place to dine. Apart MacDonald in front of the hotel, there is nothing open in the neighborhood. We finally find a Chinese restaurant, a real one. It's funny, we are the only non-Chinese. Everyone speaks Chinese and eat with chopsticks. The waitress speaks some Spanish. A group of young people, about a dozen, have a good time at a large round table. There are already four empty wine bottles on the table. A little boy of three years or so (son of customers) begins to play on the floor with a little girl (daughter of somebody in the restaurant) of the same age. He is talking a lot (in Chinese, of course) but the little girl, active and smiling, does not say a word. The waitresses avoid them, loaded with dishes. We take a menu for two ... and we could have been four. Most clients take away the leftovers in a doggy bag. It's too bad we can not do that, we would have had dinner ready for tomorrow. This is very good, plentiful and cheap.
And we go to bed.


Mendoza


Santiago, maisons de couleurs
Santiago, colourful houses


Santiago, bougainvillier